Xavier Cartron revient sur cette ardente obligation, dans un mail que nous vous livrons ci-dessous.
"Annick et moi-même avons énormément apprécié le séjour et les activités ainsi que l’hôtellerie et la restauration. Toutefois, j’ai une seule critique qui s’adresse à nos délégués bien-aimés, c’est d’avoir mal vendu la fondation HEC.
Nous n’avons été que 29 donateurs en 2015 sur 3.000, et nous sommes loin derrière les 30 promotions les plus généreuses en nombre de donateurs, qui sont toutes plus récentes que la nôtre.
La fondation finance de la recherche, de l’innovation pédagogique pour l’école ainsi que l’incubateur HEC, mais surtout, elle consacre 27% de ses revenus (1ère activité) aux bourses pour les élèves qui ne pourraient pas payer les frais de scolarité.
En 2015, la fondation a consenti :
- 408 bourses aux élèves de la grande école
- 75 bourse MBA
- 66 bourses doctorales
Soit 549 bourses au total
En outre, 115 élèves de prépa, boursiers nationaux, ont obtenu une aide financière et ont été encouragés à présenter le concours.
Enfin la fondation a négocié un partenariat avec la BRED, qui consent des prêts à taux zéro en complément des bourses.
Considérant le niveau actuel des frais de scolarité à HEC, il est évident que les étudiants issus de familles modestes, sans ce système, ne peuvent même pas envisager de présenter le concours, même pour les excellents élèves. La fondation joue donc un rôle essentiel pour assurer un minimum de mixité sociale et pour éviter de laisser sur le trottoir d’excellents candidats susceptibles de réussir et de devenir d’éminents professionnels.
Je sais que certains d’entre nous s’intéressent ou se sont intéressés à ce problème sous des formes différentes (formation ou emploi) et dans d’autres structures.
Si je me permets d’en parler, c’est que je pense qu’il s’agit d’une cause prioritaires dans la France actuelle.
Et n’oubliez surtout pas que chaque fois que vous faites un don, vous tirez un chèque sur le percepteur qui vous rembourse les deux tiers de votre don."
Jean-Pierre
Richard a ajouté :
"Je partage le point de vue de Xavier. La fondation se développe encore lentement après une présidence hyperactive de Daniel
Bernard (H66).
L’École est confrontée à de nombreux défis qui
nécessitent des levées de fonds via la Fondation.
Un projet immobilier remarquable à été présenté par Jean-Michel Wilmotte
à la dernière réunion de la Fondation. Il ne se fera pas sans la
Fondation.
Le concours même modeste mais régulier de tous est essentiel.
Encore une
initiative heureuse de notre amiral (Dominique Fortier) d’avoir évoqué
ce sujet.
