2021 - Montpellier

Le lundi 13 septembre 19 heures, à notre hôtel, le Crowne Plaza, les participants se retrouvent auprès de la piscine pour un apéritif–zakouskis qui agrémente les retrouvailles.
François d’Hauteville nous distribue un petit livret, fort documenté et intéressant, qui évoque les merveilles que nous allons découvrir.
L’éditeur vous encourage vivement à le lire, vous y accédez en cliquant ici.

Le lendemain, en deux groupes, nous quittons l’hôtel d’un pas conquérant pour la visite de la ville ancienne.

 

Très vite, notre déambulation devient un zig-zag erratique entre des flaques d’eau de plus en plus vastes, parapluies déployés et repliés cent fois au gré des trombes d’eau intermittentes et des bourrasques dont le ciel nous abreuve. 

Ceux d’entre nous qui ont vécu un déluge de mousson dans le delta du Mékong en 2012 retrouvent dans cet «épisode cévenol» l’envahissement aqueux d’antan, et s’en accommodent avec philosophie, après tout, ce n’est que de l’eau, les autres livrent bataille contre les pépins retournés, les K-ways et parkas transpercés, les chaussures qui font floc-floc à chaque pas.

Pendant ce temps, ce 14 septembre, de Montpellier à Nîmes et à ses alentours, les orages interminables et les trombes d’eau qui s’en écoulent créent des situations catastrophiques : relevé pluviométrique de 280 mm au sud de Nîmes, inondations généralisées dans la région de Nîmes et particulièrement au sud-ouest de la ville, dégâts notables dans de nombreuses communes avec des rues transformées en torrents, autoroute A9 coupée entre Montpellier et Gallargues, la vigilance rouge est activée sur le Gard en fin de matinée.
 



 
L’après-midi est plus calme et nous pouvons traverser le Lez sur une passerelle que le flot n’a pas encore noyée.
 
 
 
 
 
 
Mercredi 15 septembre, Hérault et Gard sont en vigilance météo orange, ce qui exclut le déplacement prévu à Nîmes et Aigues-Mortes.
 
François d’Hauteville met en œuvre un plan B qui nous conduit dans Montpellier jusqu’à l’esplanade du Peyrou, où la vue spectaculaire sur la ville se heurte à un rideau de pluie compact.

Après une bonne pizza sur la place de la Comédie, l’après-midi est libre. Certains en profitent pour visiter l’intéressant Musée Fabre qui abrite une superbe exposition Soulages.
Au cours du dîner au restaurant «Chez Boris», un violent orage éclate dont le vent furieux menace d’emporter les stores extérieurs, repliés en catastrophe par le personnel.

Jeudi 16 septembre, nous sommes tous un peu las de cette fureur météorologique. Miracle, les éléments, eux aussi, en ont assez.
Le programme se poursuit comme prévu, au sec et au soleil, jusqu’au vendredi.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et notre chère Annie Hennel nous raconte cette balade Montpelliéraine dans son diaporama, que vous découvrez en cliquant ici.

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