mardi 11 décembre 2018

Programme 2019

Chers camarades,

Notre année 2018 s'est achevée dans les meilleures conditions avec notre journée Malesherbes 65+66 à Saint-Denis.

Pour 2019, nous vous proposons :
 

1 - Le 29 janvier, notre déjeuner habituel aura lieu à 12h30 dans les locaux du Stade Français à Paris, à proximité du Parc des Princes;
Adresse : 2 rue du Commandant Guilbaud – 75016 PARIS 
Participation au déjeuner : 40 € par personne

Pour le bulletin d'inscription, cliquez ici.


2 - Une « PROMENADE EN FLANDRE » du 8 au 11 avril 2019, préparée par notre camarade Thomas Derville, que nous remercions vivement.

Pour consulter le programme, cliquez ici.
Pour le bulletin d'inscription, cliquez ici.

IL EST INDISPENSABLE DE ME RETOURNER LE BULLETIN D’INSCRIPTION AVANT LA FIN DE L'ANNÉE.


3 - Un voyage au MONTENEGRO de 7 à 9 jours, avec une option visite de DUBROVNIK, vers le 15 septembre 2019. Ce voyage est en cours de finalisation par notre camarade Joe Asfar, assisté de J.J.Decléty.
Nous vous en dirons plus ultérieurement.

Merci de répondre pour la « PROMENADE EN FLANDRE » dans le courant du mois, nous sommes tenus de verser un acompte significatif avant la fin décembre 2018.

Passez un joli mois de décembre, à préparer des moments de bonheur familial simples et réconfortants, afin de prendre à bras le corps l'année 2019 !

Portez-vous bien, prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers.

Olivier pour Jean-Jacques, Dominique, Robert et Jean-Pierre

Superbe journée avec nos amis de la 65

De l'avis de tous, 65 et 66, la journée de rencontre avec nos camarades de la promotion 65 à Saint-Denis a été une magnifique réussite, bien au-delà des rêves de ses organisateurs !

Pour en savoir plus, allez sur l'onglet  " 65-66 à Saint-Denis ",
ou cliquez ici.

lundi 10 décembre 2018

Une fable de François d'Hauteville

Toujours affermissant sa verve poétique,
François nous livre une fable média-politique.

Mettons, pour un temps, de côté nos convictions,
Pour, du talent de François, goûter l'expression !


" Jupiter ne sait pas nager


Jupiter était amer,
Les dieux se sont cachés,
Le Parnasse est désert,
Jupiter est lâché.
Les médias insolents raillent son infortune,
Et le peuple indolent réclame de la thune.

Quoi, n’ai-je pas en tous points accompli mes promesses ?
Conforté la femme et motivé la jeunesse,
Rassuré la finance, chamboulé les impôts,
Maniant de-ci la hache et de-là le rabot ?
Disloquant les partis, sans oublier les syndicats,
Affrontant de partout les esprits délicats,
N’ai-je point eu d’audace et porté l’avant garde,
Préféré la fierté au passé rétrograde ?
Mais voulant flatter un peuple insatisfait,
Les journaleux infâmes ignoraient tous ces faits.
Le pays, disaient-ils, semble encore en panne,
Un pognon dingue git dans des lieux éloignés,
Et de ces paradis ne ruisselle que peu de manne
Qui pourrait amadouer les Gaulois indignés !
Bref, ne voyaient que revers là où naissait l’espérance.
Et Jupiter s’étonnait de cette ingrate France.
Consultant ses oracles, il s’en remit à la pythie
Qui lui confirma des média la faible sympathie.
Il faut, dit-elle, que témoin d’un exploit majeur,
La presse tétanisée vous redonne ses faveurs.
Tentez l’impossible, osez un miracle,
Ils vous porteront bientôt au pinacle.
Vous fîtes de vous naguère une figure christique,
Avancez sur les eaux dans les traces de Jésus,
Le marcheur olympien fera taire la critique
En ralliant à sa cause ces journalistes obtus.

Suivant alors l’exemple de l’homme de Galilée,
Jupiter réunit la foule sur les bords de la Seine.
Avançant en majesté sur l’onde sereine,
Tandis que le peuple retenait son haleine
Il franchit le fleuve sans que l’eau ne fût troublée.

Pas un cri ne sortit de la foule rebelle.
Mais en gros titres la presse du lendemain,
Annonçait partout l’incroyable nouvelle :
Jupiter ne sait pas nager !

Moralité

Foin d’une fable aussi peu opportune,
Le dire en quatre mots serait plus facile :
Quand le sage veut lui montrer la lune,
C’est le doigt que regarde l’imbécile."


François d’Hauteville - novembre 2018

samedi 8 décembre 2018

La promo 66, à nouveau à la télé !

Cette fois-ci, c'est notre camarade Serge Cachan qui a les honneurs du journal de TF1, le 5 décembre 2018.

La caméra le suit à la réception de l'hôtel Bradford, où, dit le commentaire du reportage, «...le tableau des réservations se vide chaque week-end...», situation que commente Serge :
« … au-delà des annulations, pire, c’est l’arrêt des réservations, alors que nous étions sur une tendance magnifique 2018.
On est passée de la ville de rêve à la ville-cauchemar, et ça, ça ne pardonne pas. » 


Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Claude Blanchemaison à Paray-Le-Monial

De passage à Paray-Le-Monial en début novembre 2018 pour une conférence, notre camarade ambassadeur Claude Blanchemaison a donné une interview intéressante, qui a été publiée dans la revue du Rotary.
A cette occasion, il nous a été révélé que notre Grand Délégué, Olivier Devergne, aurait été élève de l'ENA dans la même promotion que Claude.
Renseignements pris auprès de l'intéressé, il s'avère que l'interviewer s'est mélangé les sigles, entre HEC et ENA.


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mardi 27 novembre 2018

Le voyage en Pologne - le diaporama - le film - les poètes

Le voyage en Pologne a bénéficié d’une météo inattendue : soleil, chaleur agréable, jour après jour ! Voilà qui a ensoleillé les commentaires des participants, comme l'écrit François Delbard :
« Ce fut un merveilleux voyage enrichissant (Cracovie), bouleversant (Auschwitz-Birkenau), étonnant (Nowa Huta, mines de sel), ensoleillé et joyeux (descente de la Dunajec, Zakopane).
Alors un grand merci à nos fabuleux organisateurs, Jean-Jacques et Olivier. Continuez à nous enchanter, personne ne songe à vous disputer cette place où vous faites merveille ! »


Annie Hennel a réalisé un superbe diaporama, comme l’exprime un mail d’Alexandre Trillard :
« Magnifique diaporama : ta nouvelle présentation apporte une  grande variété (coupes en biseau, courbes voire circulaires etc.). Et cette juxtaposition de photos et de dessins de François : quelle bonne idée !
Mais qui pourrait oublier ta superbe galerie de portraits de l’équipe féminine ?


Tu n’avais pas attendu Montaigne (… sur ce chemin semons des fleurs !) pour semer.
Les voilà, toutes épanouies. Quel parterre !  Bravo ! »

(cliquez dessus pour agrandir l'image)

Pour voir le DIAPORAMA, cliquez ici.

 

En plus, Pierre Michaux a réalisé un FILM formidable : la rivière sans retour.

Pour voir le FILM, cliquez ici.

Bien évidemment, ce film fut à nouveau prétexte à envolées lyriques de nos écrivains, d’abord Michel Paillard :
« Merci, Pierre, à toi et ton épouse, de cet excellent film, de ces images superbes et du son d’origine ou si bien trouvé. Ce fut un des très bons moments de ce voyage. Le soleil fut essentiel, mais aussi les rives escarpées et abruptes, les gargouillements des rapides, les friselis des plats, l’effort du « perchiste de proue », les ricanements victorieux des dépasseurs, les pêcheurs à la mouche et les promeneurs de la rive slovaque, le goéland d’eau douce esseulé sur son caillou et les canards mendiants, l’accostage sans heurts, no return, no return… hélas ! »

et ensuite, Alexandre Trillard :
« Excellent film qui nous replonge dans ces fameuses gorges. Tout a été dit ou presque et si bien, en particulier par notre nouveau barde fluvial : Michel Paillard.
C’est, à mes yeux, un témoignage exceptionnel : notre groupe a su porter au plus haut, et en des contrées lointaines et dangereuses, nos valeurs et notre prestige national !
Quoi, en effet, de plus beau que l’équipage de votre radeau soudé dans l’effort de ses habiles et musculeux perchistes ? Quoi de plus émouvant que ces voix de groupies exaltées lançant vers les hautes falaises, un juste et vibrant : « On a gagné ! » ?
Visages éberlués, sur les radeaux vaincus, de touristes sidérés par tant de force et d’audace !   Ils n’avaient même pas compris que c’était une course.
C’est du grand cinéma. »


Pour finir, Jean-Baptiste Darrigade résuma le sentiment général :
Chers amis, dans les milieux bien informés, il se murmure que votre film serait en bonne place sur la liste des sélectionnables en catégorie « court métrage »pour le prochain festival de Cannes.
Toutes nos félicitations, j'espère que nous pourrons venir vous applaudir quand vous recevrez la Palme !



Et, c'est étrange, le voyage en Pologne a réveillé les talents littéraires de nos poètes, jusqu'à présents enfouis dans les subconscients.

Pour voir nos POÈTES, cliquez ici


mardi 23 octobre 2018

Voyage au Pays Basque : le diaporama sans photos d'Alexandre Trillard


Le 30 mai 2018, Annie Hennel transmet aux participants le diaporama qu’elle a réalisé sur notre ballade au Pays Basque, qui s’est terminée le 25 mai.


Le 5 juin, estomaqué par la rapidité d'Annie, Alexandre Trillard lui envoie un mail de remerciements, accompagné de ce texte qui, à notre sens, vaut son pesant de piment d'Espelette.
Après quelques semaines de repos qui lui étaient manifestement utiles, et en réponse à une demande de Jean-Pierre Richard, Alexandre apportera un complément éclairant à son texte ci-dessus, dans un mail du 6 juillet 2018.

Pour revoir le diaporama d'Annie, cliquez ici.

Pour goûter les contributions d'Alexandre, cliquez ici. 



 

jeudi 12 juillet 2018

Salut les copains de la 65 et de la 66 !

                           Le 11 OCTOBRE 2018 à SAINT DENIS

   Les promotions 1965 et 1966, les dernières qui aient occupé les locaux du 108 boulevard
                                  Malesherbes, se sont connues derrière ce portail,



                                           elles vont se retrouver derrière celui-ci.


                    Un  évènement  original  dans  la  communauté  HEC  Alumni

Après la célébration des cinquantièmes anniversaires de sortie d’école respectifs, qui ont tous deux réuni un public très nombreux, les deux promotions 65 et 66 se mobilisent ensemble depuis plus de 18 mois pour préparer un large rassemblement amical le 11 octobre 2018 :

  • Dans un lieu prestigieux, chargé d’histoire : la Maison d’Education de la Légion d’Honneur de Saint Denis.  Cet ancien monastère, un bâtiment de l'abbaye royale de Saint-Denis, fut achevé sous le règne de Louis XV, et constitue un bel exemple de l'architecture du XVIIIe siècle. Il fut transformé en maison d'éducation des filles des récipiendaires de la Légion d'Honneur par Napoléon en 1811. C’est un lieu magique, en plein cœur de la ville, au sein d'un parc splendide.
  • Pour un déjeuner et un après- midi où se multiplieront les occasions de se retrouver, les anciens des classes préparatoires, des activités sportives, des clubs et associations, des professions, et tout simplement des différents groupes d’amitiés ou de partenaires de la vie professionnelle.
  • Cette journée sera précédée à 11h30 par un hommage à la mémoire des amis disparus, dans la chapelle majestueuse de l’abbaye. Une messe concélébrée par les camarades prêtres des promos 65 et 66 sera organisée pour ceux qui le souhaitent, à 10h30.
  • Cette grande journée se terminera à la basilique-cathédrale de Saint-Denis, par une visite privée de la nécropole des rois de France - Dagobert, Louis, Charles, Henri, Marie-Antoinette attendent notre visite -, puis par la présentation de l’orgue construit en 1840 par Cavaillé-Coll – une merveille classée monument historique - qui sera accompagnée d’un concert privé donné par Quentin Guérillot, le nouvel organiste titulaire de la basilique. La fin du concert est prévue vers 18h30.
Avec cette manifestation, l’objectif des délégués des deux promotions est de donner un nouvel essor à des liens d'amitié noués il y a plus de 50 ans, au cours de nos deux années de vie commune dans l’ancienne école du boulevard Malesherbes.

Les amitiés anciennes ont toujours plaisir à se retrouver ; gardons un esprit curieux pour en développer de nouvelles avec des camarades que, dans le passé, nous n'avons fait qu'entrevoir et avec lesquels peuvent s'engager des échanges d'une grande richesse. 

Il y aura encore de bons moments  à rire et à vivre ensemble.


Pour les promotions 65 et 66, les délégués :
1965 :    Jean-François de Chorivit,   Y. Kergrohenn,   Michel Gréget,   Gérard Noël.
1966 :    Olivier Devergne, Jean-Jacques Decléty, Dominique Fortier, Robert Gravereaux,
              Jean-Pierre Richard.

mercredi 11 juillet 2018

La promo 66 est à la pointe de la modernité !

Comme votre webmaster l'a constaté personnellement, notre délégué en chef, Olivier Devergne, n'a pas hésité à jeter aux orties son diesel hors d'âge,  pour le remplacer par un superbe véhicule tout électrique.


Comme toujours, notre chef délégué nous montre la voie à suivre...

Si vous avez précédé, ou suivi, son exemple, faites le nous savoir dans vos commentaires !
Merci d'avance !

mardi 10 juillet 2018

2018 - Le voyage au pays Basque

Superbement organisée, la  promenade internationale en Pays Basque a été une belle réussite, émaillée de découvertes passionnantes, qui ont encore enrichi nos esprits avides de savoir.

Qu'on en juge :

  • Nous sommes devenus incollables sur la fabrication du vrai jambon de Bayonne.
  • Le chocolat, dont Bayonne est la capitale française, n'a plus de secrets.
  • Nous avons constaté qu'Edmond Rostand avait une très belle maison.
  • Nous sommes prêts à nous lancer dans la culture du piment d'Espelette, nous en connaissons toutes les recettes.
  • Avec la visite du Musée Basque, et avec les commentaires du beau guide Basque au cours de la visite d'une ferme du 17ème siècle, nous avons appris que les Basques étaient de rudes marins, de rudes bonshommes, et qu'avec eux, il ne fallait pas se moquer.
  • Internationale, car nous avons foulé le sol Espagnol, au sommet de la montagne Rhune où nous a mené un train à crémaillère cacochyme.
Que le grand organisateur de cette symphonie, Pierre Bouchet, soit chaleureusement remercié.

Le programme du voyage (cliquer ici pour le revoir) était alléchant.

Annie Hennel a tiré de ces 4 jours un diaporama bien léché et délicieux.
Cliquez ici pour le déguster.


lundi 2 juillet 2018

Yvan DEVLAY in memoriam


Olivier Devergne nous a fait part du décès de notre camarade Ivan Devlay le 20 avril dernier, dont Kilian Fritsch l'avait informé.

André-Luc Boussagol nous fait part de son souvenir.


"Jean-Pierre Richard m’a demandé de dire un mot d’Yvan Devlay, qui est mort cette année en avril.

Yvan Devlay n’avait gardé que peu d’amis d’un autre temps, se faisant d’ailleurs une élégance de ne jamais appeler qui que ce fut, et encore moins de solliciter quoi que ce soit. Personne ne se doutait qu’il attendait avec plaisir qu’on vienne le voir dans son stand des Puces de Saint-Ouen, où il trônait sur sa chaise en marchand oriental et savant, faisant peu mais suffisamment. Il y tenait là comme au bazar table ouverte tous les jours de marché ; aussi voisins, amis et commensaux, vinrent-ils nombreux à son enterrement. Tous avaient entrevu sa générosité pudique qu’il déjouait sous une apparence bourrue, un vêtement incertain et des remarques lapidaires dont le goût pouvait parfois faire douter de l’avoir bien entendu.

Quand je l’ai rencontré pour la première fois ou presque, dans l’appartement qu’il habitait à Paris avec sa sœur Maya, c’est elle qui m’accueillit ronde et joviale, pendant qu’il sortait de sous son lit des cartons disparates et tachés.
Avec précaution il en fit surgir une dizaine d’astrolabes, que, me dit-il, il allait vendre à Londres chez Sotheby’s. J’appris donc à cette occasion que son père était antiquaire au Caire, ce qui ne s’invente pas ! Et qu’il l’avait chargé de monnayer cette fortune d’objets magnifiques et d’un autre temps, comme un vrai homme d’affaire averti, allant à Londres quand il le fallait…
La distance de nos conditions d’étudiant prenait soudain de l’ampleur à mon détriment, tandis que provenaient de la cuisine des fumets qui ne ressemblaient en rien à mes odeurs familières, et que Maya nous interpellait pour déjeuner ou dîner. Pour un provincial comme moi, le baklava, les astrolabes et Sotheby’s, c’était beaucoup à avaler d’un coup, mais les images des pyramides, de Rastapopoulos, de Bonaparte, du sphinx et des pharaons que j’avais vues dans les livres, revinrent me rassurer et me convaincre que moi aussi je n’ignorais pas tout à fait cet Orient-là ; ce qui facilita à l’instant ma digestion !

Pour en savoir plus, je ferai plus tard avec lui plusieurs voyages en Egypte, où je le verrai revenir chez lui à Alexandrie, au Caire, chez des cousins de Rastapopoulos, ou ailleurs… dans une pâtisserie. Je le regarderai entre-temps distribuer partout où nous allions des liasses de billets sales et puants à tout un petit monde surpris qu’il soit égyptien sans lui ressembler. Et les mains dans les poches dans mon complet blanc en coton d’Egypte fait sans délais par son tailleur, je n’aurai qu’à attendre la fin du voyage pour savoir combien je lui devais.

Avant les astrolabes, nous nous étions abordés facilement à l’école. Il avait cette allure bonhomme et avenante, il aimait parler, raconter des histoires, dont la sienne et j’étais prêt à l’écouter.
Né comme on l’a vu au Caire, il était grec comme son nom ne l’indique pas. Il était aussi chrétien orthodoxe de rite chaldéen, si je me souviens bien ; c’est à dire une espèce de phénomène qui me conduisit illico à acheter un « Dictionnaire de l’Orient Chrétien ». Je m’y perdis rapidement entre nestoriens, monophysites, coptes, etc…, tout en découvrant l’ancienneté de ces églises et de ces liturgies, dont on m’avait dit qu’elles étaient hérétiques… Drôle d’histoire, dont il dira peu !
Perplexe, j’observais à ce moment-là ce type qui me ressemblait sans être tout à fait comme moi, qui de plus parlait l’arabe et l’anglais comme le français, mais pas le grec, avant de conclure bien plus tard qu’Yvan Devlay était en fait un spécimen d’oriental déplacé.

Il avait la connivence des exilés qui attirent à eux leurs semblables qui se reconnaissent à une seule intonation de voix, et qui savent entrer dans un entre-soi familier. Tout ce monde de marchands ou de touristes de passage, lui convenait donc à défaut de l’Egypte cosmopolite qu’il avait connue et qui n’existe plus. Chacun pouvait le retenir des heures en buvant son café, alors qu’il était un solitaire comme cela arrive souvent chez ceux qui parlent beaucoup.

Cultivé, intelligent et discret de ses savoirs, agnostique d’un peu tout par paresse comme souvent quand l’affaire est compliquée, je le vis de loin peu à peu dominer l’art de ne rien faire, être à ce plaisir sans excès, abusant seulement parfois de cette élégance rare que donne le manque d’ambition.
Elle aura toute sa place dans son originalité singulière, que ses vrais amis ont eu le grand plaisir de partager.

André-Luc Boussagol."

lundi 25 juin 2018

La promo 66 vue à la télé !



Ainsi, notre camarade François d’Hauteville n’a pas hésité à interpeller le Secrétaire d’État Christophe Castaner, sous les sunlights et devant les micros de TF1, samedi 2 juin 2018, à Sète sur la place du marché.
Au montage pour le journal de 13 heures du lundi 4 juin, il paraît clair que l’équipe de Jean-Pierre Pernod a été séduite par la prestance, la belle moustache et le sac à dos de François.

Ce qui nous a valu la joie de voir notre camarade à la télé !

mercredi 24 janvier 2018

La saga des voeux 2018 - Poursuite

Le 9 janvier, ce sont François et Françoise Delbard qui ajoutent leurs leurs gouttes à toute cette humidité : "De la Normandie (très) humide, nous vous adressons nos meilleurs vœux... " 
Ils ont manifestement vécu des vacances de Noël difficiles et décident d'en faire un rire partagé avec tous, après avoir rassemblé une documentation illustrative : "suivant le «bon» exemple de Michel Dumoulin, pour sourire, et pour tous ceux d’entre vous qui ont passé les fêtes de Noël avec leurs petits enfants scotchés à leur smartphones, consoles, tablettes etc..., voici quelques dessins humoristiques pour dépeindre la nouvelle société 2.0".






Décidément, les vœux pour 2018 sont marqués par les eaux du ciel et de la mer.
Jean-Baptiste et Sophie Darrigade en prennent acte : "emportés par la déferlante déclenchée par les Michaux (conséquence de leur passage à Nazaré ?),







nous envoyons à notre tour à ceux qui iront au Pays Basque, et aux autres aussi...", Zorionak eta urte berri on.

Cet adorable enfant basque nous souhaite Joyeux Noël et Bonne Année.








Le mot de la fin (provisoire ?) vient encore d'Alexandre Trillard, dans sa réponse aux vœux de Basile Contselis : "J'ai failli être emporté par la superbe déferlante qu’a relayée Jean-Baptiste Darrigade. La faute aux Michaux, qui ont en effet tout déclenché, avec leurs conquistadors qu’André Touati a, du reste, pris pour nos délégués !
Bref, pourquoi écrire à nouveau et troubler votre quiétude ? Pour répondre à quelques réactions et à plusieurs questions, plus ou moins explicites, qui m’ont été posées ...  comment as-tu fabriqué cette photo ? 

Réponse concernant la fabrication (vous noterez que je m’obstine à écrire en vieux français, récusant le «making of ») : très simplement et sans effort.
Il s’agit d’une photo prise l’été dernier à l’Océarium  du Croisic, en compagnie de l’une de mes filles et de ses enfants. Amusé par notre reflet sur la paroi de l’aquarium, ...  l’idée m’était venue d’une photo un peu surréaliste, en me plaçant devant l’aquarium. Facile ! Très  facile !"


mardi 23 janvier 2018

La saga des voeux 2018 - suite

Le 2 janvier, Alexandre Trillard remercie Pierre et Nicole Michaux "d'avoir lancé le flot des vœux" et il poursuit la métaphore maritime en remerciant ceux qui ont "surfé avec élégance sur cette puissante vague de l'amitié".
Ensuite, il bascule dans un surréalisme halluciné :
"Les uns et les autres me paraissent pourtant être bien au sec. Ce n’est pas mon cas. Ici, dans la région, il a beaucoup plu ces derniers jours.  Énormément à vrai dire : je suis bien trempé, comme vous pouvez le constater". 
Au passage, il désamorce nos possibles doutes moqueurs : "serait-ce le résultat d'un réveillon trop arrosé ? Non, bien sûr, pas seulement".
Et il poursuit ses vœux aqueux : "Mais cela ne m’empêche pas de vous adresser à tous.tes, mes vœux bien chaleureux, quoique très humides, pour 2018".
Pour finir, il nous achève par un postscriptum angoissant : "le plus dur, en fait, a été de taper ce mail sur un clavier amphibie : avec les nageoires qui poussent, ce n’est pas facile, mais les autres me disent que c’est juste un coup à prendre..."
Les autres ?  Où es-tu, Alexandre ?

Le même jour, Michel Dumoulin prend le parti de nous souhaiter le tout par une franche rigolade : "J’ai déjà reçu les vœux de plusieurs d'entre nous et je les en remercie, ils ont fait preuve d'élégance et de raffinement ; pour changer, je fais dans le mauvais goût, mais de tout cœur souhaite à chacun une merveilleuse année 2018".
et il verse dans les blagues ancillaires.

Enthousiasmé par tant de pertinence, Jean-Pierre Richard nous fait "remarquer que le souhait de légèreté, émis par Nicole et Pierre Michaux, a été parfaitement intégré dans la magnifique réponse de Michel Dumoulin".

Ensuite, le 3 janvier, André Touati sort le violon : "Bravo Pierre et Nicole pour avoir «dégainé» les premiers et avoir retenu le monument à la gloire des conquistadors comme emblème de vos vœux. Je pense évidemment que vous faites allusion à nos délégués de promo (mis en italiques par l'éditeur...) qui nous entraînent chaque année dans un nouveau coin du monde...".
Merci, André !  (dit l'éditeur)

lundi 22 janvier 2018

La saga des voeux pour 2018


Comme chaque année, pile le 1er janvier, Pierre et Nicole Michaux lancent la saga des vœux. Ils nous souhaitent 2018 "belle et légère".
La photo qu'ils annexent, du Monument aux Découvertes édifié à Lisbonne auprès de la Tour de Belem, est une magnifique évocation de la promo 66, aventurière, prête à tout oser, y compris le Pays Basque et la Pologne, en 2018.

Suivent Jean-Berty et Annie Hennel, qui nous rappellent notre expédition Portugaise.