Plusieurs camarades HEC66 et 65 ont assisté au concert, hommage à Devy Erlih, organisé par Jean-Paul Laramée à l’École Normale de Musique de Paris-Alfred Cortot, le 8 février 2022.
Certains d’entre eux lui ont écrit leurs impressions, que nous vous livrons ci-dessous.
Jean-François
de Chorivit – HEC65 :
« Cher Jean-Paul,
Mon épouse et moi-même avons passé une excellente soirée au concert salle Cortot. Notre culture musicale limitée ne nous permet pas de porter un jugement sur le choix des œuvres ; c'était peut-être un peu long, compte tenu de la multiplicité des morceaux choisis.
L'ambiance était excellente. Il était émouvant d'entendre tous ces jeunes artistes rendre hommage, anecdotes à l'appui, à leur ancien professeur. Pour les profanes comme nous, il aurait peut-être utile d'indiquer ce que font actuellement à titre individuel les musiciens présents sur scène.
Bravo et merci pour ton initiative, tant en mon nom personnel que comme porte-parole de la Promo HEC 65 Tocqueville.
Très sincèrement. »
Jean-François de Chorivit
Catherine Delafon :
« Bonjour, je souscris complètement à ce qu’écrivent mes prédécesseurs. J’ajouterais le plaisir d’écouter des œuvres vers lesquelles je ne vais pas spontanément (Jolivet, Messiaen) et des créations variées et intéressantes.
Merci pour cette belle soirée !
Bien amicalement. »
Catherine Delafon
Jean-Pierre Richard :
« Bravo pour cette formidable idée, sur laquelle tu t’es si bien mobilisé depuis de longs mois et a réussi à associer, grâce à Olivier Devergne et à Jean-François de Chorivit, quelques-uns de nos amis de la 65 et la 66, parmi lesquels Hubert Jousset, grand nom des HEC Alumni.
J’ai eu quelques occasions de venir dans cet écrin de la salle Cortot, si bien imaginé et réalisé par Auguste Perret, et je suis ravi d’avoir découvert l’École et ses salons, dans cet hôtel particulier pourtant si proche, où je n’étais jamais entré.
Bien sûr, j’avais rencontré Devy Erlih dans vos merveilleuses fêtes musicales estivales du Perche et mieux connu toutes ces dernières années Michaël, son frère et certains de leurs amis.
Le programme nous a permis d’écouter de très belles musiques, plus ou moins familières ou faciles d’accès, bien sûr, et d’apprécier cette diversité de musiciens et de parcours personnels, enrichis de souvenirs ou d’anecdotes personnelles, toujours sur le chemin de leurs passions, malgré les aléas de la vie.et les difficultés professionnelles.
Bravo à Erwan Le Guen, qui a rangé son violoncelle pour une interprétation piano voix très agréable. Toujours autant de plaisir avec le tango, les évocations argentines et les bonds du pianiste. C’était un témoignage au long cours émouvant, au final particulièrement réussi, avec pour chacun un rôle. Je me souviendrai du piano à 8 mains !
Tous les échos qui me sont parvenus en bavardant à la sortie du concert étaient très élogieux (HEC et non HEC). »
Jean-Pierre Richard
Pierre Bouchet a écrit à Olivier Devergne :
« Bonjour Olivier
Mon épouse et moi avons bâti un séjour culturel de plusieurs jours à Paris, en partant de cette soirée à l'École Normale de Musique de Paris, répondant ainsi à l'invitation de notre camarade Jean-Paul Laramée.
Je ne l'aurais pas reconnu, surtout avec les masques ; mais heureusement, l'introduction à la visite de l'École a permis de se rencontrer.
Nous avons été accueillis par le Directeur de l'École au pied de l'escalier d'honneur, joyau architectural construit à la belle époque avec ses balustrades en marbre, ses panneaux de marbres et de stucs gris et rose. Monter cet escalier par où sont passés tant de musiciens célèbres, tant comme professeurs que comme élèves, était impressionnant.
Il était trop tard le soir pour pouvoir admirer les vitraux ornant le palier du premier étage, mais l'entrée dans le grand salon Messiaen où le Directeur nous a présenté l'histoire et les caractéristiques de l'École nous a permis d'admirer des décors d'époque magnifiques sur les murs et plafonds.
C'était à l'origine un hôtel particulier, construit en 1881 par l'architecte Louis Cochet pour la famille Rozars, en style inspiration Renaissance. Alfred Cortot put l'acheter peu après la fin de la Grande Guerre, avec l'idée d'en faire un conservatoire privé, en vue de faire connaître et apprécier la musique et les musiciens français ; aussi, l'accueil d'étrangers est une des vocations de l'École, qui forme chaque année plus de 500 élèves, dont les trois quarts sont étrangers.
L'entrée dans l'École se fait par séances d'admissions, selon les qualités musicales propres au candidat, et sa motivation.
L'inscription est payante, mais un système de bourses permet à des étudiants peu fortunés d'accéder à l'enseignement.
Ce dernier se déroule sur plusieurs années, chaque étudiant est pris en charge par des professeurs d'extrême qualité, et il est plongé essentiellement dans l'art musical français.
Chaque salle porte le nom d'un grand musicien : outre Messiaen, citons Gluck, Debussy, Roussel, Dutilleux, Mangeot, Mahler, Charles Munch... et chacune sert de salle de classe : nous étions, en nous déplaçant, sous le charme de notes de tous les instruments possibles s'égrenant sous les doigts des interprètes.
M. le Directeur ne nous a pas caché que l'École est financièrement fragile, sans subventions de l’État pour son fonctionnement, que des mécènes existent heureusement, mais qu'il en faudrait davantage : appel à de nouveaux mécènes !
Excellente soirée, encore merci Jean-Paul ! »
Pierre Bouchet
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