vendredi 21 janvier 2022

Souvenirs de Hartwig Matz

 

En juillet 2021, Olivier Devergne nous écrit :

"Alain Boulengier m’apprend le décès le 1er juin dernier de notre doyen, Hartwig Matz.
La dernière fois où je l’ai rencontré, ce fut à l’occasion de notre jubilé chez Louis Omer Decugis où il est arrivé… le lendemain, alors que nous étions quelques uns à remettre un peu d’ordre !
Nous avions partagé un excellent moment avec lui.
Chaque fois qu’il le pouvait, il n’hésitait pas à participer à nos réunions.
Il était resté fidèle à notre promo."
Olivier Devergne


Olivier a reçu plusieurs témoignages dont celui d'Alain Boulengier, qui était très proche de lui.

"Hartwig, mon témoin de mariage, nous a quitté le 1er juin à la suite d’une maladie dont il m’avait dit en me l’annonçant être « fatale »!,  pourtant il n’avait jamais bu d’alcool ni fumé.
Nous nous étions rencontrés en 2ème année, lui venant de l’Académie Commerciale.
Nous partagions les mêmes goûts pour les voyages et la musique, ce qui nous a amenés, en 1965 en Russie avec d’autres camarades de la promo, en 1966 dans divers opéras européens (Parsifal au Staatsoper de Vienne le Vendredi Saint !, Aïda à la Scala en place debout), en 1971 sur l’Express Côtier en Norvège, en 1994 en Europe centrale (Est de l’Allemagne, Tchécoslovaquie, Pologne).
A la sortie de l’École, il était parti à New-York à l’Université Columbia, puis avait commencé sa carrière aux USA pour revenir assez vite en Europe dans des filiales de groupes US.
Objecteur de conscience, il n’était revenu en Allemagne que ses 30 ans révolus, pour éviter l’incorporation.
D’un naturel entier, fort scrupuleux, il avait l’habitude de démissionner dès qu’il n’était pas d’accord avec la politique de l’entreprise voire de son supérieur hiérarchique, fâcheuse habitude qui faisait que nos voyages étaient entrecoupés d‘absences pour entretiens d’embauche !
Dès lors, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait en dépit de ses compétences, en particulier linguistiques.
In fine, il était revenu en Allemagne, en Forêt Noire, en poste en entreprise puis en retraite, marié tout récemment, conseiller juridique et en gestion de patrimoine, parfois bénévolement, jusqu’au dernier moment."
Alain Boulengier


Jimmy Domange nous raconte la méprise de Hartwig, quant à la date du Jubilé.

"Je ne connaissais pas particulièrement Hartwig mais j'ai eu la bonne surprise de le voir débarquer au Petit Journal Saint Michel où je jouais le soir de notre Jubilé.
Il était d'ailleurs le seul camarade ayant réagi à ma pub suggérant de faire d'une pierre deux bons coups.
Il avait fort peu changé avec le temps.
Comme je lui demandais s'il était à Paris pour longtemps, il me répondit qu'il était venu pour fêter le lendemain le Jubilé de notre promotion.
Quand j'ai vu le désespoir dans ses yeux après qu'il ait réalisé son erreur, mon sang ne fit qu'un tour et, à la pause, je grimpai en surface pour appeler au secours Michel Roux dont j'avais le 06 et qui fit la liaison. Avant de quitter Paris, Hartwig me tint informé de sa "séance de rattrapage" chez Louis Omer Decugis qu'il avait bien appréciée."
Jimmy Domange


Claude Fabre, qui réside à Berlin, nous envoie ce petit mot :

"Je suis triste.
Nos chemins ne se sont pas croisés mais je me le rappelle comme un type extrêmement sympathique, amoureux de la France et qui se sentait bien parmi nous."
Claude Fabre



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